Dès la plus haute antiquité les cloches ont œuvrées au rapprochement des hommes entre eux.
Rares sont les civilisations qui se sont faites sans leur complicité.
A la fois gardiennes du peuple, ambassadrices des moments festifs et solennels, préservatrices des biens terrestres, propagatrices d’idées nouvelles, égreneuses officielles du temps qui passe, lien incontournable entre la terre et le divin, les cloches civiles et religieuses de Carmaux sont à l'image de ces hommes qui durant les trois derniers siècles ont façonné l'histoire de notre cité.
Mairie : Une cloche civile et partisane
Partisane avant tout.
Nous sommes avant la deuxième guerre mondiale. A cette époque le socialisme est perçu à Carmaux comme une religion. Jaurès mythifié en est la clé de voûte. Ce mouvement annonce une ère nouvelle, à l'image de « l’Eveil Ouvriers Paysans » journal socialiste du moment, avec sa symbolique première page où l'on voit un laboureur ouvrant le sillon de l'avenir sur fond de soleil levant. Aurore est le nom d’état civil choisit par le conseil municipal pour la cloche de la nouvelle horloge publique de la ville de Carmaux. Cloche au mécanisme puissant afin, selon les volontés du maire, de porter dans un large rayon l’heure et diffuser l’idéal social.
AURORE
avec son imposant marteau "électrotinteur"
BENOIT Didier
L'intégralité de cet article est à retrouver dans notre première publication
"Les Premiers Cahiers", sortie : fin mai 2012.