Le cadran canonial de l’église de Pouzounac, après son nettoyage en 2009.
(Remarquer le signe en forme de flèche dans le prolongement de la ligne de sexte)
Ce cadran de prière fait partie des pierres d'appareillements du plus vieux des murs de l'église de Pouzounac. Robert Pascot, archéologue amateur et avisé Carmausin de la moitié du XXe siècle, y voyait, sans connaître l'existence des cadrans canoniaux, un ouvrage de l'époque romane. Il est vrai que les vestiges sculptés de cette époque sont nombreux sur place. Ce morceau de mur occupe toute la partie basse droite du porche clocher de l'actuelle église Saint Martial de Pouzounac. Au delà, la construction a été modifié tout au long des siècles.
Les cadrans canoniaux :
Le département du Tarn possède de nombreux vestiges de cadrans solaires de prières comme celui de l'église de Pouzounac (à ce jour, 46 ont été recensés). Ils sont les témoins de la christianisation du temps en terre païenne, qui s'est accomplie entre le VI et le XIVe siècle.
Un cadran canonial est une marque lapidaire de petite surface que l’on trouve sur les façades sud des édifices religieux médiévaux. De facture extrêmement simple, ils reproduisent toujours le même dessin constitué de trois à cinq segments de droite convergents vers l’emplacement d’un style droit perpendiculaire au mur fait dans la plupart des cas en bois dur (rarement en fer).
BENOIT Didier
L'intégralité de cet article sera à retrouver dans Les Cahiers n°2 (sortie prévue à l'automne).
L'intégralité de cet article sera à retrouver dans Les Cahiers n°2 (sortie prévue à l'automne).