Les Cahiers n°6 sont sortis depuis le 14 décembre 2024. Les numéros 2, 3, 4 et 5 sont toujours disponibles, contrairement aux Premiers Cahiers épuisés. En vente sur Carmaux ou par correspondance en nous envoyant un courriel à histoireetpatrimoineducarmausin@yahoo.fr Retrouvez l'actualité de l'association sur la page Facebook : www.facebook.com/histoireetpatrimoineducarmausin

Les Cahiers n°2 sont sortis !

   Cette année, les Journées du Patrimoine ont été l'occasion pour l'association Histoire et Patrimoine du Carmausin de procéder au lancement officiel de sa revue "Les Cahiers n°2".

Au sommaire de ce deuxième numéro, 11 articles rédigés par des membres de l'association :

La sauvegarde du petit patrimoine
L’avenue Jean-Baptiste Calvignac
La naissance du Calelh
Le Noël des enfants de mineurs
Les statues et les croix mémoriales du Garric
L’école de la Tour
La chapelle Saint-Dalmaze à Cagnac-les-mines (1ère partie)
Les débuts du tennis dans le Carmausin (1ère partie)
Le cadran canonial de l’église St-Martial de Pouzounac
Les trois villages de mineurs
Le boulevard J-F. Kennedy


   Vous pouvez vous procurer cet ouvrage de 72 pages auprès des membres de l'association ou dans les points de vente suivants sur Carmaux :
> Archives municipales, Centre Culturel, Avenue Bouloc Torcatis
> Librairie du Coin Dulac, Avenue Albert Thomas
> Office de tourisme du Carmausin, Place Gambetta
> Fleurs-Presse à Saint-Benoît-de-Carmaux
> Maison de la Presse, Avenue Jean Jaurès

Prix de vente : 10 €
Les Premiers Cahiers sont toujours disponibles !
Contact : histoireetpatrimoineducarmausin@yahoo.fr

Retour sur les animations des Journées du Patrimoine, édition 2013

   Depuis sa création en 2010, l'association H.P.C. participe chaque année aux Journées européennes du Patrimoine. Elle propose des animations en relation avec le thème choisi par le ministère de la Culture, celui de cette année étant : "1913-2013 : 100 ans de protection".

   Dimanche 15 septembre 2013, en partenariat avec les Archives municipales, les habitants du Carmausin étaient invités à venir faire une "Escale sur la place Jean Jaurès". Au programme : retour sur la restauration du monument Jean Jaurès et découverte du Cercle des Travailleurs. Des bénévoles revenaient également sur la vie de Jean Jaurès quand il était député de Carmaux. A l'intérieur de l'ancien café des Arts, les archivistes proposaient un diaporama retraçant la vie d'antan autour de la place Jean Jaurès en photos et avec témoignages de Carmausins. Enfin, l'association proposait à la vente le deuxième numéro de sa revue "Les Cahiers", lancé la veille à Cagnac pour le festival d'accordéon organisé par le Foyer rural.

   Afin de prolonger les Journées du Patrimoine, Jean-Louis Canac avait convié les marcheurs à une balade-découverte sur le chemin des moines au Garric le dimanche 22 septembre. Plus de 80 personnes ont participé à cette randonnée pour en savoir plus sur cet ancien chemin emprunté par des moines pendant six siècles et qui leur permettait d'acheminer les récoltes agricoles.

   A vos agendas : les membres d'H.P.C vous donnent rendez-vous lors du week-end de la Toussaint pour découvrir ou redécouvrir la chapelle Saint-Roch mais aussi aux Journées des Associations organisées par Imagine Carmaux, les 9 et 10 novembre 2013.

Jean Picard nous a quittés

Les membres de l’association Histoire et Patrimoine du Carmausin ont appris avec tristesse le décès de Jean Picard ce lundi 5 août 2013.

Jean Picard avait participé aux débuts de l’aventure H.P.C. en 2010 comme membre du Conseil d’administration, avant d’être désigné Président d’honneur de l’association lors de l’assemblée générale de mars dernier. Il aimait rendre compte de ses recherches sur l’histoire et le patrimoine du Carmausin et en particulier présenter des actes notariés très anciens. Malheureusement, son état de santé ne lui permettait plus d’assister aux réunions, ce qui ne l’empêchait pas de se tenir au courant des activités de l’association de manière régulière.

Les membres de l’association retiendront de lui l’image d’un homme extrêmement agréable et cultivé.

Nos pensées vont à sa famille.

Le cadran solaire du moulin de la Lande (Carmaux)

Cadran solaire fortement déclinant sud est
Techniques et dessin :

Cadran solaire réalisé sur support fait d’un enduit de chaux et ciment blanc. Peinture minérale de technique B du fabricant allemand « KEIM ». La facture du style polaire est en inox massif, de même que celle du style droit représentée par le diabolo obtenue par usinage mécanique.

Historique :
Depuis la Haute Antiquité et même au-delà, le site du roc de l’Avenc (l’Abenq) attire les hommes. Cette barrière rocheuse venant du N.N.O traverse la rivière « Cérou » et a du très tôt servir de passage à gué aux premières populations itinérantes. La présence de minerai de cuivre contenue dans la roche et mis à jour par l’érosion des eaux fût très certainement à l’origine de l’existence des sites de métallurgies du cuivre de la « Vayssonnié et de la Salaberdié » découverts lors des travaux routiers de la rocade de Carmaux. Les fouilles sur le site de l’Abenq menées par le service Régional de l’Archéologie de Midi Pyrénées qui ont suivie n’ont pas permis d’attester la présence d’exploitation préhistorique de la mine. Mais cela n’enlève en rien la possibilité que les métallurgistes chalcolithiques de la « Vayssonnié » et de la « Salaberdié » connaissaient ce gîte de cuivre et qu’ils en aient fait des prélèvements. De même que faute de n’avoir pas pu rentrer à l’intérieur de la mine (refus des propriétaires), la pauvreté des prélèvements de minerais fait à l’extérieur n’a pas facilité la lecture géochimique entre ces derniers et ceux composant les pièces découvertes lors des travaux de déviation de la ville. Le peu de comparaison en notre possession aujourd’hui tendent toutefois à valider leur commune appartenance même si ces interprétations restent très délicates. Les autres dates d’exploitations du roc de l’Avenc, sont confuses. L’époque Gallo-Romaine, bien que reconnue manque cruellement d’indices. Il en est de même pour les recherches d’exploitations sous le Premier Empire (restes de boisages gélifiés) ainsi que la date du forage mécanique de la galerie dite moderne.

Le moulin de la Lande situé à l’Avenc est connu sous l’Ancien Régime comme propriété de la famille de Ciron. Il est assis avec sa jetée sur la roche schisteuse qui traverse le Cérou à cet endroit-là. Une centaine de mètres le sépare de la mine. L’ancien directeur des mines Chassignet lui donnait, au début du XIXème siècle, des origines antiques liées au broyage du minerai de cuivre. Ce n’est que plus tard qu’il deviendra un moulin à moudre les céréales. Cette vision de précurseur trouve en ce début de troisième millénaire toute sa pertinence depuis les récentes découvertes archéologiques concernant les premiers moulins hydrauliques de France daté de la première moitié du premier siècle. Ces découvertes repoussent loin en arrières nos connaissances qui donnaient pour jalon la fin de la deuxième moitié du premier millénaire pour l’invention de la roue hydraulique. Bien sur rien aujourd’hui n’atteste de la présence du moulin de la Lande à l’époque Gallo-romaine et encore moins sa fonction.
L’interprétation de la devise qui suit met en scène toutes ces époques, en restant prudent sur l’ancienneté des meuniers et du moulin.

La devise :
(avec la complicité de mon ami Jacques Castagné)
J’ai voulu dans cette devise faire revivre la mémoire de ces hommes du Néolithique qui ont puisé le minerai de cuivre à même le roc ; celle de toutes ces gueules cuivrés, ces premiers mineurs organisés et très secrets du Carmausin ; celle des travailleurs des moulins à eaux d’autrefois qui se sont succédés durant de nombreux siècles au rocher de l’Avenc avec une petite pensé pour ce meunier imaginaire du début de notre ère.
A l’approche du cadran solaire le murmure des eaux parle à ceux qui savent l’entendre.

Passejaires ; escotatz trimar coirassiers millenaris, e molinaires d’un cop èra, al Roc de l’Avenc.
Equivalence en Français : Passants écoutez les forçats du travail millénaire du cuivre et des travailleurs du moulin à eau d’autrefois, au Roc de l’Avenc.

Le dessin :
Scène extraite de l’œuvre de Georgius Agricola « De Re Metalica » sur le travail de la mine et du moulin. La frise qui encadre le cadran est faite des symboles caractéristiques des mineurs et des moulins (les pics entrelacés et les rochers de minerais pour la mine, la roue et l’eau pour le moulin hydraulique).
Les lignes des dessins sont des plus simples pour une raison de clarté de lecture à cause de la distance qui sépare l’œuvre du passant.

Didier Benoit

Une croix restaurée à Saint-Jean-de-Marcel

Sollicitée par la municipalité de St-Jean-de-Marcel, notre équipe de restaurateurs-bénévoles a procédé au mois de juin à la restauration de la croix située à l'entrée du village.
Retrouvez ci-dessous un petit diaporama montrant les différentes étapes de la restauration et un article du Tarn Libre du 12 juillet 2013 (cliquez sur l'image).