> Les Cahiers n°5 sont sortis depuis le 22 février 2020. Les prochains Cahiers pourraient sortir à l'automne 2024. Les numéros 2, 3 et 4 sont toujours disponibles, contrairement aux Premiers Cahiers épuisés. En vente sur Carmaux ou par correspondance en nous envoyant un courriel à histoireetpatrimoineducarmausin@yahoo.fr.
> Retrouvez l'actualité de l'association sur la page Facebook : www.facebook.com/histoireetpatrimoineducarmausin

Revue de presse 2012

Retrouvez ci-dessous quelques articles parus dans la presse et les magazines durant l'année 2012.
Pour lire les articles, cliquez sur le lien ou sur l'image.

- "C'est le début de la restauration du clocher" (Rosières), La Dépêche du Midi, 8 mars.
- "Premiers Cahiers : Histoire et Patrimoine du Carmausin", La Dépêche du Midi, 6 août.
- "Les patrimoines cachés du Carmausin", La Dépêche du Midi, 13 septembre.
- "Balade Découverte" (Le Garric), La Dépêche du Midi, 21 septembre.
- "Le Centre Culturel fête ses 20 ans", La Dépêche du Midi, 10 novembre.
- "Ils retrouvent la tombe de Jean Camboulives", La Dépêche du Midi, 18 novembre.

- Le Tarn Libre, 25 mai et 26 octobre :
- Dans les différentes éditions de Regards sur Carmaux :

Brèves de fin d'année

> Pierrot médaillé de la ville de Carmaux
Vendredi 14 décembre, Pierre Santoul a reçu la médaille de la ville lors d'une cérémonie organisée à l'hôtel de ville. Membre-fondateur de notre association, Pierrot est sans doute celui qui fréquente le plus les Archives municipales de Carmaux. Tout au long de l'année, coiffé de son béret, il guide les Carmausins et les touristes dans notre cité, pour leur faire découvrir la richesse de notre histoire et de notre patrimoine. 
Félicitations pour cette distinction, c'est amplement mérité !
Photos et vidéos : site internet de la ville de Carmaux.

> Une maquette en restauration
La municipalité de Saint-Benoît-de-Carmaux a fait appel à Histoire et Patrimoine du Carmausin pour la restauration d'une maquette représentant un puits de mine et réalisée à l'époque par M. Martin.
Le mardi 11 décembre, les bénévoles de l'association ont débuté ce travail minutieux, qui demande une bonne dose de patience. Nous ne manquerons pas de vous faire partager le résultat final sur ce blog.

> Marché de Noël
Notre association a participé le dimanche 9 décembre au marché de Noël organisé par A.B.C dans les anciennes salles de l'école de Fontgrande. L'occasion pour certains visiteurs d'acheter nos Premiers Cahiers.

> Diaporamas & Archives municipales
Le service des Archives municipales de la ville de Carmaux a réalisé plusieurs diaporamas lors de l'anniversaire du Centre Culturel en novembre dernier. Ci-dessous retrouvez en deux : le premier s'intitule Album d'une métamorphose : de l'hôpital des Mines au Centre Culturel, le second : 20 ans d'actions culturelles aux Archives municipales de Carmaux.

> Un membre récompensé
Notre secrétaire, Clément Rataboul a reçu le 12 décembre dernier le prix d'encouragement Emile Jolibois attribué par la Société des Sciences Arts et Belles Lettres du Tarn pour son mémoire de Master intitulé "Les fêtes dans le Carmausin de la IIIème République au début des années 1950".

> Fêtes
Les membres de l'association Histoire et Patrimoine du Carmausin vous souhaitent de passer d'excellentes fêtes de fin d'année et vous donnent rendez-vous en 2013 pour continuer à découvrir le patrimoine du Carmausin.

Ils retrouvent la tombe de Jean Camboulives

Avelino, Didier, Pierre et Madeleine autour de la tombe de Jean Camboulives
    Situé rue des Myrtes, le cimetière Ste-Cécile est depuis des siècles la dernière demeure pour de nombreux Carmausins, certains illustres comme Jean-Baptiste Calvignac, 1er maire socialiste de Carmaux en 1892, l'aviateur Gorsse, Eugène Rességuier, directeur de la verrerie de Carmaux de 1862 à 1914, où encore la famille De Solages, avec son enclave privée où reposent 26 tombes, dont 2 dans la crypte, celle d'Hyppolyte de Solages et de son épouse Blanche de Bertier de Sauvigny (qui fonda l'école de la Tour). 
Autant de tombes et tombeaux, taillés dans la pierre, véritables œuvres d'art, alignés autour de la chapelle St-Roch, un des 1er lieux de culte de Carmaux (12e siècle).

   Mais depuis le 6 novembre, c'est la tombe d'un autre illustre personnage qui fait l'actualité, celle de Jean Camboulives, maire de Carmaux du 15 août 1865 au 23 janvier 1881, 16 ans de mandat à cheval sur le second empire et la 3e République.

   A l'origine de cette découverte, Pierrot Rabaud, Didier Benoit, Mado Caussanel, Avelino Diaz, 4 membres très actifs de l'association Histoire et Patrimoine du Carmausin (HPC), 4 passionnés d'histoire locale, qui n'ont de cesse de chercher, étudier, informer, mais aussi valoriser le patrimoine, en consacrant leur temps et leur énergie pour gratter, décaper, restaurer, redonner âme et vie à des ouvrages, souvent très abîmés par le temps et les ans.

   Mardi 6 novembre, le Crucifix du cimetière, restauré par le quatuor, est reposé sur son socle. Pendant que Didier assure les finitions, Pierrot s'approche d'un caveau tout proche: «Je trouvais ce caveau très beau, avec une architecture originale. J'ai alors gratté les mousses et la terre qui recouvraient la pierre, mettant à jour l'épitaphe (Jean Camboulives, 10 février 1882, Il a aimé les pauvres)».
Une épitaphe qui surprenait le groupe, qui cherchait cette tombe depuis près de 3 ans. 

   Médecin à Carmaux, la maison de Jean Camboulives existe toujours: «Elle est située au n°6 place Jean-Jaurès. Sur la grille en fer forgé figurent les initiales JC et la date 1876», précise Didier Benoît, qui rappelle qu'à l'époque: «C'était la seule maison existante à cet endroit, c'était vraiment un pavillon de campagne».
Médecin, maire, l'homme était généreux et bon, un humaniste: «Jean Camboulives a passé sa vie à aider les nécessiteux, n'hésitant pas à soigner gratuitement», confie Pierre Rabaud.
En bas de la pierre tombale de celui «Que les pauvres aimaient», est inscrite une citation de St-Vincent de Paul: «Tous ceux qui auront aimé les pauvres n'éprouveront aucune crainte de la mort».

   Ce qui intéresse maintenant Mado, Pierrot, Didier et Adelino, c'est de restaurer complètement la tombe de l'illustre Carmausin.

   A lire le 1er ouvrage de l'association «Premiers cahiers», avec notamment un chapitre passionnant sur l'enclave privée de la famille Solages.
Jean-Louis Grelat
La Dépêche du midi du 18 novembre 2012

Un début de mois de novembre animé pour H.P.C.

>>> Ouverture de la chapelle Saint-Roch
Nombreuses sont les personnes qui ont visité la chapelle Saint-Roch le 31 octobre et le 1er novembre au cimetière Sainte-Cécile. On est même venu du sud du département spécialement pour découvrir un des plus anciens lieux de culte de Carmaux. Les visiteurs se réjouissaient de l’ouverture de la chapelle car beaucoup d’entre eux n’avaient jamais vu son intérieur et ses éléments patrimoniaux comme par exemple la statue de Saint-Sébastien. Remercions ici Madeleine, Huguette et Colette pour avoir accueilli les visiteurs et avoir même prolongé les heures de visite vue l’affluence. Les lecteurs de nos Premiers Cahiers ont poursuivi la visite jusqu’à l’enclave de la famille de Solages et de sa crypte.

>>> Forum des Associations 2012
L’équipe des bénévoles d’Imagine Carmaux a accueilli plus de 80 associations les 3 et 4 novembre 2012 dans la salle François Mitterrand. Pour la 3ème année consécutive, Histoire et Patrimoine du Carmausin avait répondu présent.
Les visiteurs ont pu découvrir sur notre stand d’anciennes bouteilles fabriquées à la Verrerie Ste-Clotilde de Carmaux, des documents sur la période de l’Occupation au Garric et sur le Puits Cluzel de Carmaux. C’était également l’occasion de se procurer notre ouvrage, les Premiers Cahiers, et même d’adhérer à l’association.

>>> Restauration de la croix du cimetière Sainte-Cécile de Carmaux
Didier, Pierre et Avelino ont restauré la croix du cimetière Sainte-Cécile pendant les vacances de la Toussaint. Du bon travail, une fois de plus !

>>> Visite du quartier de la Tour (Carmaux)
A l’occasion du 20ème anniversaire du Centre Culturel qui abrite notamment les Archives municipales, les membres de l’association avaient revêtu leurs habits de fête ou plutôt leurs costumes historiques, dans la matinée du samedi 10 novembre. Anne-Marie, Brigitte, Didier, Gérard et Pierrot guidaient les visiteurs dans le quartier de la Tour, leur prodiguant de nombreuses anecdotes historiques sur l’ancien hôpital des mines, Bouloc Torcatis, l’ancienne école de la Tour, la famille Ciron, la grève de 1892 et le moulin de Pailhès.
Ci-dessous la vidéo réalisée par Jessy Chalifour (mairie de Carmaux).

Restauration du caveau du Souvenir Français situé au cimetière de Bicoq (Carmaux)


Restauration du caveau « en déshérence » du Lieutenant Ernest Gargaros, situé au cimetière de Bicoq à Carmaux par l’association Histoire et Patrimoine du Carmausin (Eté 2012).
Le caveau vandalisé avant intervention
1) Le « Souvenir Français » : Bref historique
Fondé en 1887 en Alsace et Lorraine occupées, le « Souvenir Français », aujourd’hui association loi 1901 déclarée d’utilité publique est investie d’une triple mission : conserver le souvenir de ceux qui sont morts pour la France ; entretenir les monuments élevés à leur gloire ainsi que leur tombe ; transmettre le flambeau du souvenir aux générations successives. Le Souvenir Français n’est pas une association d'anciens combattants.


2) Un caveau vandalisé  et condamné à la démolition
En 2005, la porte du caveau a été forcée, une pierre du jambage droit cassée et des objets posés à l’intérieur de la chapelle ont été volés (croix de guerre, légions d’honneur), voire écrasés. Ce vandalisme ignoble qui touche à la mémoire d’homme mort pour notre patrie ne peut avoir de grâce à nos yeux. Une première réparation de fortune a été faite pour consolider le jambage et maintenir la porte plus ou moins fermée. Cette page tournée, une autre menace s’est abattue sur ce petit édifice de la mémoire : abandon de concession. Grâce à la vigilance d’un membre de l’association du Souvenir Français, les autorités municipales ont arrêté la procédure de destruction et le caveau a pu être conservé en l’état.
Raoul Malgouyres, président de la section locale du Souvenir Français a demandé l’aide de l’association Histoire et Patrimoine du Carmausin pour restaurer dans un premier temps la porte du caveau en déshérence du lieutenant Gargaros.


3) La restauration - première partie
Dans un premier temps la porte a été déposée et transportée à l’atelier. L’équipe de HPC l’a décapée, changés les verres et la serrure et peinte en quatre couche. Les pièces d’ornements ont été traitées et passée à la peinture or minéral, puis remontées.
Ces premiers travaux terminés, nous avons reposé la porte à son emplacement d’origine. La pierre de taille réparée du jambage a du être creusée au droit de la serrure pour pouvoir maintenir la porte fermée.
Mrs. Malgouyres, Benoit, Rabaud, Garcia et Hiard
devant la porte restaurée
3) La restauration - deuxième partie
Lorsque les bénévoles sont volontaires, autant les occuper !... Raoul nous a donc invité à poursuivre la restauration.
Pierre Rabaud s’est occupé d’entrée de rechercher dans les cimetières environnants une croix de facture identique à celle qui décorait le toit du caveau. Cette nouvelle croix a été récupérée au cimetière des Plaines. C'est l'employé municipal de Blaye qui lui a donné. Elle provient d'une ancienne tombe détruite. La croix avait été récupérée par ses soins et stocké à l'intérieur de la chapelle du cimetière. Elle est de matière et facture identique à celle qui coiffait autrefois le caveau.
La première opération a été de déménager les objets entassés dans la chapelle. Ensuite un nettoyage général, suivi d’un traitement biocide à rendu un tout autre éclat à ce petit monument.

Mise en couleurs du relief frontal
Après la mise en place de la nouvelle croix, une patine minérale qui laisse apparaître par transparence le  grain de la pierre et ses empreintes fossiles a été mise en œuvre sur cette dernière et sur toute la surface murale du caveau. La couverture béton ainsi que l’intérieur ont été traitée avec des peintures synthétiques de bases. Le relief frontal a été remis en couleur d'origine, or et bleu.minéral.
Cela est choquant au premier abord. Le bleu vient manger la douceur apaisante de l'or porté par la masse sombre de la porte sur laquelle il semble flotter. Le bleu est la couleur symbole des Poilus de la grande guerre au même titre que le rouge coquelicot l’est aux soldats Britannique.

Reprise des écritures et des motifs
 à la peinture minérale or

Les plaques en marbre blanc de Carrare ont été déposées est restaurées. C’est un travail de patience et de concentration.
Le service d'autel a été restauré, les dentelles ont été pour la plupart changées. L’autel à l’intérieur de la chapelle a été à nouveau dressé, les couronnes de perles ainsi que les nombreux accessoires ont retrouvé leur place.
Didier Benoit


Le caveau restauré
Mrs Malgouyres et Garcia, entourés des bénévoles de HPC

Retour sur les deux animations du mois de septembre : Les patrimoines cachés du quartier de la Tour (Carmaux) et Balade-découverte à Pouzounac (Le Garric)

Tout d’abord, les membres de l’association proposaient le dimanche 16 septembre de partir à la recherche des patrimoines cachés du quartier de la Tour, dans le cadre des Journées du Patrimoine.
Quelques photos de cette animation, ci dessous :

Plus d’une centaine de curieux ont déambulé aux alentours de l’avenue Bouloc Torcatis, avec en supplément un beau soleil. Ils ont pu découvrir la chapelle du Centre Culturel ouverte grâce au Archives municipales, écouter Pierrot Santoul leur raconter l’histoire du Puits Cluzel, remonter le temps grâce aux explications historiques d’Anne-Marie Bories sur l’école de la Tour, visiter la Tour de Ciron en compagnie de Gérard Gorgues et enfin écouter attentivement Didier Benoit, qui évoquait le passé du moulin de Pailhès.



Une semaine plus tard, rendez-vous était pris, cette fois-ci, sur la commune du Garric. En 2011, c’était une balade à Sainte-Martianne, cette année : place à Pouzounac, l’autre paroisse garricoise. Le départ de la balade fut donné à 14h30 à la mairie et c’est environ 90 marcheurs qui partirent vers l’église de Pouzounac. Le parcours était animé par Jean-Louis Canac, avec des commentaires sur la toponymie liée à l’occitan par Jean-Antoine Costumero.

Au menu de la balade : l’histoire de la croix mémorielle de Cayre, passage sur le « pont des socialistes » et devant la maison de « Louisou » Pascot (un ancien Poilu), découverte de la croix de Fenouillet. Arrivés devant l’église de Pouzounac, une description de l’intérieur fut faite par Eliette Pascot. Quant à l’extérieur, Gérard Gorgues décrivit le blason de la famille de Solages et Didier Benoit nous expliqua la présence d’une sculpture en forme de bête démoniaque et du cadran canonial. La visite se terminait par un passage devant la fontaine de Saint-Martial et devant le patus situé en haut du chemin du Candou.

Le diaporama des photos visible ci-dessous.
Merci à l'ensemble des intervenants pour leurs commentaires et aux visiteurs pour leur participation.

Le passé du cimetière de Bicoq restauré

   Stèles, caveaux et autres objets du cimetière de Bicoq à l'abandon ont été restaurés avant les vacances par des bénévoles de notre association.
  Regroupés en deux lieux, ils témoignent désormais du passé de ce cimetière comme l'affirme Didier Benoit, notre vice-président qui a dirigé les opérations de restauration : "Ces petits espaces s'offriront aux passants comme le souvenir d'un art funéraire passé et seront garants de la mémoire des âmes effacées qui ont jadis occupé ces lieux."

   Ci-dessous un diaporama des photos de Didier Benoit retraçant les opérations de restauration.

Premiers Cahiers : les points de vente

Samedi 26 mai avait lieu le lancement des Premiers Cahiers publiés par notre association. Les habitants du Carmausin sont venus en nombre sur le stand, monté pour l'occasion sur la place Gambetta, pour se procurer un exemplaire de cet ouvrage.
Journée de lancement du 26 mai 2012 (Photo : Mairie de Carmaux)
Pour les personnes n'ayant pu se déplacer, la vente de cette brochure d'histoire locale se poursuit dans les lieux suivants :
> Office de Tourisme du Carmausin : place Gambetta (Carmaux)
> La Presse du Coin Dulac : 62 av. Albert Thomas (Carmaux)
> Musée du Verre : domaine de la Verrerie (Blaye-les-mines)
> Fleurs-Presse à Saint-Benoît de Carmaux
> Maison de la Presse : 24 av. Jean Jaurès (Carmaux)
> Office de Tourisme de Monestiès
... et auprès des membres de l'association.

Sommaire des Premiers Cahiers :
L’enclave privée de la famille de Solages
Le linteau de la maison de Jean-Louis Campmas
Les croix de chemin du Garric
Les cloches de l’église Saint-Eugène de Rosières
Les lycées de Carmaux, une histoire épique
Le Coin Dulac de Carmaux
Les sculptures des fontaines de Carmaux
Le lanternon de la mairie de Carmaux
Les guillotinés de Carmaux
Quelques histoires de noms de rues carmausines

Lancement de la revue : "Les Premiers Cahiers"

L'association Histoire et Patrimoine du Carmausin vous informe du
Lancement de sa revue
Les Premiers Cahiers
En vente le Samedi 26 Mai 2012
sur la place Gambetta de 10h à 17h



> Retrouvez l'émission "Histoire locale" de Radio Albigès du 22 mai 2012, consacrée à la sortie des Premiers Cahiers, en cliquant sur ce lien.

> A lire, l'article de La Dépêche du Midi du 25 mai 2012 : http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/25/1361512-carmaux-lancement-des-premiers-cahiers.html

Le cadran solaire de la Coopérative agricole de Carmaux

Cadran solaire vertical plan déclinant Nord Ouest
à style droit (axe du diabolo) et style polaire.
Devise française
Le temps et l'histoire se dévoilent toujours aux passionnés.

Techniques et dessin
Cadran solaire réalisé sur support peint avec des peintures acryliques. Le même type de peinture a été utilisé pour sa réalisation ainsi que celle du dessin situé en dessous. La facture du style polaire est en inox massif, de même que celle du style droit représentée par la boule obtenue par usinage mécanique.

Historique
Le bâtiment qui porte le cadran et le dessin, aujourd’hui occupé par la société Coopérative Agricole de Carmaux, a vu le jour au début du XXème siècle. A cette époque, la ville de Carmaux manque d’une grande salle de danse populaire pour divertir les nombreux ouvriers que la mine et la verrerie en pleine expansion ne cessent de recruter. Le limonadier Pierre Alaux du café du même nom va faire une extension de son commerce et élever à l’emplacement de sa cour fermée cet édifice avec sa magnifique façade ouvragée et créer la salle de bal "Le Rex ".
Ce qui frappe le client en entrant pour la première fois dans ce nouvel établissement est  la hauteur impressionnante de 11 mètres sous plafond  depuis le sol. Sol au demeurant fort simple, fait d’une dalle de ciment lissé continue au carrelage de la salle du café. Elle offre un fort contraste avec la majesté de l’ouvrage que découvre le public depuis la place Gambetta. Cette petite particularité sera à l’origine du nom populaire donné à ce lieu «  le bal ciment » pour le différencier du bal un peu  plus mondain, des "Bains" avec sa piste en parquet de bois.
Des restes importants d’une frise d’extérieur en terre cuite, découvert dans les combles avec Alain Espié, laisse supposer son emploi à l’origine pour coiffer ce bel édifice d’une couronne de dentelles. Ce type de parement en haut de façade était très en vogue au début du XXe siècle.
Aquarelle de Christiane Santoul, La salle de bal au temps de sa splendeur.
Le dessin sous le cadran solaire rappelle aux Carmausins une page de l’histoire sociale de leur cité. Au premier plan un couple de danseurs. Au second, sur la coursive supérieure une prostituée, en attente d’un client (Au dessus du café Alaux, tenant à la salle de bal, se trouve des chambres que les filles utilisent pour leur commerce).
Alcools, danses et filles, tous les ingrédients sont  réunis pour assurer le divertissement de nos anciens.
A la mort de Pierre Alaux, le 26 janvier 1906, l’exploitation de la salle de bal sera baillée. Le nom de "Rex" sera conservé et un nouveau café, "Le café Glacier" sera créé.
Le bâtiment deviendra la propriété de la société agricole de Carmaux en 1946. Mais il lui faudra attendre 1948 et l’annulation monnayé d’un contrat de bail passé entre l’ancienne propriétaire et un certain Grimal, pour qu’elle puisse jouir pleinement des lieux. Depuis une dalle massive en béton armé sépare en deux niveaux la salle de bal afin de créer un espace de stockage à l’étage. Stockage dédié à l’origine pour des réserves de blés. A remarquer à l’intérieur le plafond en bois d’origine avec sa magnifique et grandiose rosace qui ceinturait un puits de lumière naturelle depuis le toit.
L'ancienne salle de bal,
aujourd'hui magasin et remise de la Coopérative agricole. 

BENOIT Didier

Bilan et projets au menu de l'Assemblée Générale 2012

L'Assemblée générale de l'association s'est tenue le Jeudi 22 mars 2012 à la salle de la mairie annexe de Carmaux. L'occasion pour Gérard Gorgues, président de l'association, de dresser le bilan de la deuxième année d'existence d'Histoire et Patrimoine du Carmausin.
Forte d'une trentaine de membres, l'association a animé le Carmausin tout au long de l'année 2011 en participant à la biennale de la mine de Cagnac (mai), à une exposition sur le Tour de France (juillet) et au Forum des Associations d'Imagine Carmaux (novembre). Dans le cadre des Journées du Patrimoine (septembre), elle a organisé une balade sur la commune du Garric et une animation sur l'histoire de la place Gambetta. Parallèlement, elle a mené des petits travaux de restauration : notamment sur la commune de Rosières, sur la croix du cimetière datant du XIIIème siècle et celle du clocher de l'église St-Eugène.

Parmi les projets de l'association pour 2012 ; la sortie d'une publication regroupant les travaux de recherche entrepris par ses membres (samedi 26 mai), une animation pour les Journées du Patrimoine (15 et 16 septembre), sa participation aux Journées des Associations (3 et 4 novembre) et au 20ème anniversaire du Centre Culturel (10 novembre), une balade-découverte sur la paroisse de Pouzounac et la restauration de stèles du cimetière de Bicoq ayant un intérêt historique.

Membres du bureau élus le 22 mars 2012 :
Président : Gérard Gorgues ; Vice-président : Didier Benoit
Secrétaire : Clément Rataboul ; Secrétaire-adjointe : Marguerite Blanquet
Trésorière : Colette Thauziès ; Trésorière-adjointe : Jacqueline King

Clin d'oeil : La restauration du clocher de l'église Saint-Eugène de Rosières

    Après avoir subi l'orage du 31 août 2011, le clocher de l'église Saint-Eugène de Rosières va se refaire une beauté. Le mercredi 7 mars 2012, l'ensemble a été descendu pour procéder à sa restauration au niveau du sol.
   Ci-dessous quelques photos prises par Didier Benoit et l'article de La Dépêche du Midi du 8/03/2012.
 
      C'est le début de la restauration du clocher
      Le clocher de l'église de Rosières, n'a pas fini de faire parler de lui. Après les dégâts causés par le violent orage du 31 août 2011, sa consolidation avant sa restauration à 30 mètres du sol en fin d'année 2011, ce mercredi 7 mars l'entreprise de Patrick Foulché a descendu le clocher avant de le déposer sur le sol afin de le restaurer définitivement, sous l'œil vigilant des habitants, d'Alain Astié maire de Rosières. « Nous avons mis deux heures, explique Patrick Foulché pour élinguer le clocher de l'intérieur, tout s'est merveilleusement déroulé sous le soleil, maintenant nous allons le refaire à neuf, l'échafaudage au sol est placé par l'entreprise Didier Benoît, et, la Croix sera aussi remise en état par des bénévoles de l'association « Histoire et Patrimoine du Carmausin », ensuite nous remonterons le clocher dans 15 jours environ. »
    Un clocher qui n'en pèse pas moins de 9 tonnes, que les Rosièrois sont venus regarder de près car, visiblement ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion d'approcher un clocher posé à même le sol.
      Avec Patrick Foulché étaient présents des ouvriers qui débutent dans le métier tel Julien ouvrier de Patrick Foulché dont c'est le second clocher après Montdragon, et l'entrepreneur Alexandre Virel qui travaille en collaboration avec l'entreprise Foulché.

  • A lire : un article de La Dépêche du 24/03/2012 sur la restauration de la croix du clocher : cliquez ici.
  • Ci-dessous une photo prise par Didier Benoit, lors de la pose du clocher restauré qui a eu lieu le Vendredi 30 mars 2012.

Le cadran solaire de l'ancienne maison du directeur des Mines de Carmaux

Cadran solaire vertical plan déclinant Sud / Ouest
 
à style droit (axe du diabolo) et style polaire
Techniques et dessin
Cadran solaire réalisé sur support fait d’un enduit de ciment blanc et marbre blanc/bleu des Pyrénées. Peinture minérale de technique B du fabricant allemand « KEIM ». La facture du style polaire est en inox massif, de même que celle du style droit représentée par le diabolo obtenue par usinage mécanique.

Historique
Cette magnifique bâtisse a vue le jour au début du XXe siècle entre 1902 et 1903 pour loger le directeur des mines de Carmaux. Sa construction a été dirigé par Charles Pérès alors directeur en place. Auparavant, le directeur occupait la maison dite « de l’administration », et l’ingénieur en chef  l’actuelle maison bleue. Les autres ingénieurs de la compagnie logeaient dans un bâtiment commun situé entre les deux premières maisons, avec pour exception deux de leur confrères qui logeaient, un chez un particulier et l’autre dans l’extension sud du bureau des mines. L’ensemble de ces lieux de logements date des années 1850. Charles Pérès  fut le premier à occuper cette nouvelle demeure. Après le départ de son directeur, dans les années 1903/1904, la maison de « l’administration des mines » sera transformée et deviendra « la maison de réception de l’administration des mines ».
Ancienne maison du directeur des Mines de Carmaux
Le thème:
Le thème choisis pour ce cadran solaire est une représentation imagée de l’élite Carmausine du début du XXe siècle. Dans cette scène champêtre, autour d’un pique nique inspiré d’un tableau de Claude Monet « Le déjeuner sur l’herbe », se pressent noble, bourgeois et ecclésiastique. Seul le journal  posé sur le guéridon en rotin, avec son titre de première page Le Télégramme* et les armes de la compagnie des mines sur la calèche nous suggèrent que nous avons à faire à des personnes importantes de la société carmausine. La facture des balustres semblable à celle de la riche demeure du directeur Charles Pères  nous invite à penser que nous sommes peut être dans son parc.

Le Télégramme est un journal créé 1er janvier 1895 par Eugène Resseguier, propriétaire et directeur intransigeant de la verrerie Sainte-Clothilde de Carmaux,  pour lutter contre le socialisme carmausin. J’aurai pu mettre aussi le journal l’Etincelle de la Tour, bulletin religieux de l’école de la Tour, mais pour cela il m’aurait fallu déplacer la scène de mon tableau après 1927, année de création de cette revue. 

La devise :
Déjeuner à l’ombre du temps
et savourer l’instant présent.

Les propriétaires actuels nous invitent dans cette devise à la célébration universelle du déjeuner pris en famille et entre amis, ou le temps s’estompe d’un voile léger et ne laisse paraître dans son oublie que le plaisir de cueillir chaque seconde pour jouir de la vie.
La scène qui figure sur ce cadran solaire étale un moment privilégié que de nombreux Carmausins de l’époque ne pouvaient pas se permettre. La dureté de leur condition d’existence leur laissait certes le plaisir de se réunir en famille et entre amis mais le voile du temps avait chez eux l’apparence sombre des crépuscules ou entre naitre et mourir peu de chose restait pour adoucir la vie.

BENOIT Didier

Voeux