Les Cahiers n°6 sont sortis depuis le 14 décembre 2024. Les numéros 2, 3, 4 et 5 sont toujours disponibles, contrairement aux Premiers Cahiers épuisés. En vente sur Carmaux ou par correspondance en nous envoyant un courriel à histoireetpatrimoineducarmausin@yahoo.fr Retrouvez l'actualité de l'association sur la page Facebook : www.facebook.com/histoireetpatrimoineducarmausin

Retour sur les deux animations du mois de septembre : Les patrimoines cachés du quartier de la Tour (Carmaux) et Balade-découverte à Pouzounac (Le Garric)

Tout d’abord, les membres de l’association proposaient le dimanche 16 septembre de partir à la recherche des patrimoines cachés du quartier de la Tour, dans le cadre des Journées du Patrimoine.
Quelques photos de cette animation, ci dessous :

Plus d’une centaine de curieux ont déambulé aux alentours de l’avenue Bouloc Torcatis, avec en supplément un beau soleil. Ils ont pu découvrir la chapelle du Centre Culturel ouverte grâce au Archives municipales, écouter Pierrot Santoul leur raconter l’histoire du Puits Cluzel, remonter le temps grâce aux explications historiques d’Anne-Marie Bories sur l’école de la Tour, visiter la Tour de Ciron en compagnie de Gérard Gorgues et enfin écouter attentivement Didier Benoit, qui évoquait le passé du moulin de Pailhès.



Une semaine plus tard, rendez-vous était pris, cette fois-ci, sur la commune du Garric. En 2011, c’était une balade à Sainte-Martianne, cette année : place à Pouzounac, l’autre paroisse garricoise. Le départ de la balade fut donné à 14h30 à la mairie et c’est environ 90 marcheurs qui partirent vers l’église de Pouzounac. Le parcours était animé par Jean-Louis Canac, avec des commentaires sur la toponymie liée à l’occitan par Jean-Antoine Costumero.

Au menu de la balade : l’histoire de la croix mémorielle de Cayre, passage sur le « pont des socialistes » et devant la maison de « Louisou » Pascot (un ancien Poilu), découverte de la croix de Fenouillet. Arrivés devant l’église de Pouzounac, une description de l’intérieur fut faite par Eliette Pascot. Quant à l’extérieur, Gérard Gorgues décrivit le blason de la famille de Solages et Didier Benoit nous expliqua la présence d’une sculpture en forme de bête démoniaque et du cadran canonial. La visite se terminait par un passage devant la fontaine de Saint-Martial et devant le patus situé en haut du chemin du Candou.

Le diaporama des photos visible ci-dessous.
Merci à l'ensemble des intervenants pour leurs commentaires et aux visiteurs pour leur participation.

Le passé du cimetière de Bicoq restauré

   Stèles, caveaux et autres objets du cimetière de Bicoq à l'abandon ont été restaurés avant les vacances par des bénévoles de notre association.
  Regroupés en deux lieux, ils témoignent désormais du passé de ce cimetière comme l'affirme Didier Benoit, notre vice-président qui a dirigé les opérations de restauration : "Ces petits espaces s'offriront aux passants comme le souvenir d'un art funéraire passé et seront garants de la mémoire des âmes effacées qui ont jadis occupé ces lieux."

   Ci-dessous un diaporama des photos de Didier Benoit retraçant les opérations de restauration.

Premiers Cahiers : les points de vente

Samedi 26 mai avait lieu le lancement des Premiers Cahiers publiés par notre association. Les habitants du Carmausin sont venus en nombre sur le stand, monté pour l'occasion sur la place Gambetta, pour se procurer un exemplaire de cet ouvrage.
Journée de lancement du 26 mai 2012 (Photo : Mairie de Carmaux)
Pour les personnes n'ayant pu se déplacer, la vente de cette brochure d'histoire locale se poursuit dans les lieux suivants :
> Office de Tourisme du Carmausin : place Gambetta (Carmaux)
> La Presse du Coin Dulac : 62 av. Albert Thomas (Carmaux)
> Musée du Verre : domaine de la Verrerie (Blaye-les-mines)
> Fleurs-Presse à Saint-Benoît de Carmaux
> Maison de la Presse : 24 av. Jean Jaurès (Carmaux)
> Office de Tourisme de Monestiès
... et auprès des membres de l'association.

Sommaire des Premiers Cahiers :
L’enclave privée de la famille de Solages
Le linteau de la maison de Jean-Louis Campmas
Les croix de chemin du Garric
Les cloches de l’église Saint-Eugène de Rosières
Les lycées de Carmaux, une histoire épique
Le Coin Dulac de Carmaux
Les sculptures des fontaines de Carmaux
Le lanternon de la mairie de Carmaux
Les guillotinés de Carmaux
Quelques histoires de noms de rues carmausines

Lancement de la revue : "Les Premiers Cahiers"

L'association Histoire et Patrimoine du Carmausin vous informe du
Lancement de sa revue
Les Premiers Cahiers
En vente le Samedi 26 Mai 2012
sur la place Gambetta de 10h à 17h



> Retrouvez l'émission "Histoire locale" de Radio Albigès du 22 mai 2012, consacrée à la sortie des Premiers Cahiers, en cliquant sur ce lien.

> A lire, l'article de La Dépêche du Midi du 25 mai 2012 : http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/25/1361512-carmaux-lancement-des-premiers-cahiers.html

Le cadran solaire de la Coopérative agricole de Carmaux

Cadran solaire vertical plan déclinant Nord Ouest
à style droit (axe du diabolo) et style polaire.
Devise française
Le temps et l'histoire se dévoilent toujours aux passionnés.

Techniques et dessin
Cadran solaire réalisé sur support peint avec des peintures acryliques. Le même type de peinture a été utilisé pour sa réalisation ainsi que celle du dessin situé en dessous. La facture du style polaire est en inox massif, de même que celle du style droit représentée par la boule obtenue par usinage mécanique.

Historique
Le bâtiment qui porte le cadran et le dessin, aujourd’hui occupé par la société Coopérative Agricole de Carmaux, a vu le jour au début du XXème siècle. A cette époque, la ville de Carmaux manque d’une grande salle de danse populaire pour divertir les nombreux ouvriers que la mine et la verrerie en pleine expansion ne cessent de recruter. Le limonadier Pierre Alaux du café du même nom va faire une extension de son commerce et élever à l’emplacement de sa cour fermée cet édifice avec sa magnifique façade ouvragée et créer la salle de bal "Le Rex ".
Ce qui frappe le client en entrant pour la première fois dans ce nouvel établissement est  la hauteur impressionnante de 11 mètres sous plafond  depuis le sol. Sol au demeurant fort simple, fait d’une dalle de ciment lissé continue au carrelage de la salle du café. Elle offre un fort contraste avec la majesté de l’ouvrage que découvre le public depuis la place Gambetta. Cette petite particularité sera à l’origine du nom populaire donné à ce lieu «  le bal ciment » pour le différencier du bal un peu  plus mondain, des "Bains" avec sa piste en parquet de bois.
Des restes importants d’une frise d’extérieur en terre cuite, découvert dans les combles avec Alain Espié, laisse supposer son emploi à l’origine pour coiffer ce bel édifice d’une couronne de dentelles. Ce type de parement en haut de façade était très en vogue au début du XXe siècle.
Aquarelle de Christiane Santoul, La salle de bal au temps de sa splendeur.
Le dessin sous le cadran solaire rappelle aux Carmausins une page de l’histoire sociale de leur cité. Au premier plan un couple de danseurs. Au second, sur la coursive supérieure une prostituée, en attente d’un client (Au dessus du café Alaux, tenant à la salle de bal, se trouve des chambres que les filles utilisent pour leur commerce).
Alcools, danses et filles, tous les ingrédients sont  réunis pour assurer le divertissement de nos anciens.
A la mort de Pierre Alaux, le 26 janvier 1906, l’exploitation de la salle de bal sera baillée. Le nom de "Rex" sera conservé et un nouveau café, "Le café Glacier" sera créé.
Le bâtiment deviendra la propriété de la société agricole de Carmaux en 1946. Mais il lui faudra attendre 1948 et l’annulation monnayé d’un contrat de bail passé entre l’ancienne propriétaire et un certain Grimal, pour qu’elle puisse jouir pleinement des lieux. Depuis une dalle massive en béton armé sépare en deux niveaux la salle de bal afin de créer un espace de stockage à l’étage. Stockage dédié à l’origine pour des réserves de blés. A remarquer à l’intérieur le plafond en bois d’origine avec sa magnifique et grandiose rosace qui ceinturait un puits de lumière naturelle depuis le toit.
L'ancienne salle de bal,
aujourd'hui magasin et remise de la Coopérative agricole. 

BENOIT Didier